Et son blanc visage se situait tout près du vermeil liquide qui sortait par cette bouche choc dont chaque mot étourdissant violait les béances, les gouffres de l’éternité, les lits chevets des tombes, les jours d’éveil en travers du corps : un rêve d’affres au bout de son scalpel, un rêve peint sur la toile, un rêve de paille et de mouches latines.
Blanc espace. « Tu m’aimes ? » « Tue-moi ! » « Tue-moi ! » La plainte dans la chambre comme un navire qui restait immobile, sommeil suspendu dans le vide. Sa bouche toujours plus lointaine riait la mort et la vie, la vie comme la mort. « Mue-toi ! » « Mue-toi, mue-toi ! Que ta bouche amère se transforme en oreille. » Continuer la lecture de « Second blasphème »