Voir l’essence de l’être pour voir sa perfection — qu’aucun filet ne saurait puiser —, voir l’essence en une globalité vivante, ne serait-ce point être manifestement gouverné par le mystère ?
La vision qui, à l’être, procure le miroir de sa réalité, ne lui manifeste-t-elle pas un plan de réflexion d’où est exclu tout ce qui ne pourrait se réfléchir hors de son axe de perception, du lieu de sa vision jusqu’au lieu de ce qu’il voit ?
Si nous prenons l’infini, par exemple, qu’est-ce qu’un tout ?
Et, ayant pris ce tout, quelle est la place du vide ?
Le vide est-il plein d’esprit ?
Soit je suis un trésor caché, soit la vision qui sert à ma connaissance me rend aveugle en réduisant le champ de ma vision au seul acte de voir avec mes yeux. Soit ma connaissance me rend aveugle et ma vision me sert à cacher le trésor que je suis hors de mes yeux.
Grâce est liberté est esprit. Grâce est sans miroir.
Révéler l’essence comme principe métacosmique de sa conception relative ou, en apparence, projetée d’un miroir vers un autre miroir.
Métamécaniquement, la réalité relative est toute entière comprise entre commencement et fin. Mais nous parlons seulement ici de relatif.
La clarté n’a pas de forme.
Je m’appelle Homme aussi mes Habits sont voiles et anges.
Quand je dis voiles, je pense à la Nature spirituelle des formes physiques qui représentent le monde. Le discours ne décrit pas ce qui relève de l’intuition. Pas plus que les formes ne peuvent connaître la racine des esprits qui les régissent.
Je m’appelle Homme, contenant virtuel de la pupille de l’œil, ce par quoi l’homme s’adresse à l’homme.
Homme, je demeurerai en moi lorsque je disparaîtrai. J’aurai ôté le sceau de l’intégration symbolique de toute forme dans la parole.
octobre 2006