Dada aux Carpathes
-3ème blasphème- (en cours)

I – Céphalée Musculaire

Au commencement (on croyait généralement qu’il y en eut un) le sang jaillissait des récits à chacune de leurs strophes ou de leurs paragraphes. Bizarre qu’à tant de deuil, après les massacres, « certains » adjoignirent une forme poétique (souvent dans l’empois). La veille, je m’étais endormi pour faire table rase du réel en folie, de l’histoire passée au tamis des puissants. Tant de siècles naquirent, illégitimes… Continuer la lecture de « Dada aux Carpathes
-3ème blasphème- (en cours) »

Le 21, au « 43 rue St Paul »

23/01/2020, 21:53:07

7. Lui : un type roublard qui traînait sa veste à l’ouest. Il aurait, paraît-il, acheté la Chine au XXIe siècle en doublant les empereurs de Berlin et de New York. Paranoïa ou simple discrétion : il changeait de nom selon l’heure qui s’écoule, selon les moments ou les agents de frustration. Il en oublia même son premier patronyme. Jamais monotone, sa vie était rythmée de périodes imaginaires. Continuer la lecture de « Le 21, au « 43 rue St Paul » »

Alger pleure

Ce matin, je me dirais hautaine, juchée, énergique et orgueilleuse, ici, derrière et close, dans la sombreur et l’angulosité et… et… et puis tout se passe… et puis tout se cache : on y vole, on y viole. Même la lumière y fait figure de sirène lugubre. Rien ni personne. Le vide n’a plus d’arrêt. Les trottoirs donnent la situation de l’aventure. Ceux qui les parcourent en signifient la sève. Presque rien. Juste par l’imagination. Une journée de pluie ensoleillée. L’horreur accouplée à la beauté. La farce des masques se donnant en spectacle. La vie-réclame. Au gré de la banalité, les filles s’interchangent, travesties par le lyrisme des choses. Et voilà le tour de passe-passe sous le regard de Satan ! Bien sûr, le mensonge est difficile à savoir. Nous voici tous déportées dans un réel sans bagage. Bonjour l’aventure !!! Une vie impossible à déchiffrer. A peine le temps d’observer, même d’effleurer. Juste celui de pleurer pour aimer… ou de vivre sans éclat. Avec le temps, la mémoire devient pierre. Qu’importe ! Avant de raconter il n’eut pas fallu que je visse l’histoire. Continuer la lecture de « Alger pleure »