Ce matin, je me dirais hautaine, juchée, énergique et orgueilleuse, ici, derrière et close, dans la sombreur et l’angulosité et… et… et puis tout se passe… et puis tout se cache : on y vole, on y viole. Même la lumière y fait figure de sirène lugubre. Rien ni personne. Le vide n’a plus d’arrêt. Les trottoirs donnent la situation de l’aventure. Ceux qui les parcourent en signifient la sève. Presque rien. Juste par l’imagination. Une journée de pluie ensoleillée. L’horreur accouplée à la beauté. La farce des masques se donnant en spectacle. La vie-réclame. Au gré de la banalité, les filles s’interchangent, travesties par le lyrisme des choses. Et voilà le tour de passe-passe sous le regard de Satan ! Bien sûr, le mensonge est difficile à savoir. Nous voici tous déportées dans un réel sans bagage. Bonjour l’aventure !!! Une vie impossible à déchiffrer. A peine le temps d’observer, même d’effleurer. Juste celui de pleurer pour aimer… ou de vivre sans éclat. Avec le temps, la mémoire devient pierre. Qu’importe ! Avant de raconter il n’eut pas fallu que je visse l’histoire. Continuer la lecture de « Alger pleure »