Il nous faut ouvrir les Cages des États inconscients


par Henry Lawrence et O.M. Asti

Point de gouvernement, Mesdames & Messieurs ! Et que vouliez ou non, il faudra bien quand même que les pauvres d’aujourd’hui commandent à leur tour, puissent mettre un pied sur les riches.

Un moment ! Qu’on en finisse. Un moment immédiatement ! Pour remettre les choses en l’état. Car si je suis vieux, qu’importe ! Pourvu que les jeunes voient & apprécient le changement. Telle résonne leur espérance, à nous de ne pas les décevoir. Plus de gouvernement car cela sera toujours le gouvernement des autres. Plus de président & plus de ministre, ces agents du pouvoir qui promettent au lieu de tout faire pour libérer l’homme de l’esclavage. Car être pauvre conduit à l’esclavage de l’estomac, à mourir de faim ou, pire, à vivre d’aumônes. Quels monts & merveilles à se déclarer prolétaires ? Continuer la lecture de « Il nous faut ouvrir les Cages des États inconscients »

Avis au Peuple

L’âme ne peut survivre, ayant si souvent faim dans ce nouveau régime comme il le fût dans l’ancien. La bourgeoisie sectaire conclut alliance avec l’Infâme Secrétaire Perpétuel de la Religion et des Riches Lieux. Dès lors, l’inégalité sera l’origine de la nouvelle évolution.
Il faut le dire : aujourd’hui, toute autorité est ruinée. Toute autorité et toute confiance. Hommes de lettres, nous sommes surexcités car nous apercevons une évolution possible, élargie à toutes les générations du peuple. Tribuns de l’émeute voulant dire amis du peuple.
La révolution n’est pas un mouvement politique. Elle est l’ombre portée sur le vif éclat de la lumière de l’évolution. Et cette ombre plane comme un paradoxe historique, celui d’être dirigé par des gouvernements incapables, sinon aptes à digérer impunément les biens sacrés du peuple. Alors, dans la nuit, qui donc n’entend point cet orage qui s’avance contre les révérences hypocrites, contre les scélérats ahuris et sous influence de leur clientélisme, contre les barons réactionnaires ? Les vaniteux, ne pleureront-ils pas, lorsque tout ce qui leur est divin tombera du ciel, quand, cherchant dans la terre une justification et des racines, ils n’y trouveront que des interstices pour y mourir ? Continuer la lecture de « Avis au Peuple »

Ennemis intérieurs

Comme ses glorieux aînés (1793-1794), le Comité de Salut Public considère la révolution en tant qu’institution extraordinaire pour contrer l’idée d’acheter le silence et la paix des citoyens à n’importe quel prix. Nous avons tant d’ennemis à vaincre pour que la République Libertaire Égalitaire et Fraternitaire puisse retrouver son trône légitime !

En ce jour ils sont à l’intérieur, sur ce territoire, eux qui ont ignoré délibérément les lois fondamentales pour défendre leurs intérêts particuliers, ceux qui accaparent entre, entre toute transaction et tout échange, les taxeurs, les racketteurs, les profiteurs, les « entre-preneurs », les ennemis contre-révolutionnaires (parmi les premiers n’y eut-il pas les  » révolutionnaires  » industriels ?), ceux qui font des lois pour se protéger de la Justice, les indifférents même qui préfèrent se terrer dans leurs petites certitudes, leur petit confort précaire, qui choisissent de fermer les yeux devant la vérité. Et si cette vérité hurle et siffle à leurs oreilles, ils bouchent leurs tympans. De cette vérité devrait découler une démission sur-le-champ de l’exécutif et du législatif qui ne représentent plus aujourd’hui que 20% au maximum de sa population (De cette quantité restante, de ces bases partisanes, combien de leurs dirigeants sont-ils mouillés dans la corruption et les affaires ?) Continuer la lecture de « Ennemis intérieurs »

Extexte

Ce qui me plaît aujourd’hui vient-il du passé ?
Je n’en demeure pas moins prisonnier d’un coup d’état permanent
Depuis l’irruption de la Science Historique
Comme manipulation génétique des événements essentiels
Ou voulus comme tels
Comme si l’origine du monde dépendait de ses empereurs
De ses généraux de ses ministres
Comme si le déroulement temporel était une légende
Un roman ou un théâtre
Comme si personne ne pouvait devenir en quelque sorte
Un nouveau Danton un nouveau Robespierre
Comme si une nouvelle race était née
Celle de l’élite et des bien-pensants
Comme s’il était honteux de revendiquer le sang de la République
Ses principes sa tactique
Pourtant les précédents nous sont utiles
Pour juger les politiciens les journalistes
Les ministres et les avocats
Qui ont craché sur le cœur et l’esprit révolutionnaires
Et du coup ont rendu incompréhensible leur propre existence Continuer la lecture de « Extexte »

Diderot II3 – K

Il ya dizans – reculer, avancer – por mas que yo hago, au lieu d’un oiseau muet comme ce livre de bord maculé, … , fabriquer du chocolat comme battre monnaie, manuscrit de machine qui frappe aux portes indescriptibles ; réussir son tiers état avec simplicité ouvre le jour à faire passer les choses la nuit. Au pis aller va le bois mort puisqu’on met les voiles rarement au petit galop et ainsi : mercader de por mayor/mercader de por menor en guise de moulin à bras tout de suite reconnaît le vin pur qui se rue sur les garçons d’écurie de la littérature marchande. Pour être plus sympa, disons garçons de boutique et n’en parlons plus ! Par suite d’un penchant naturel – qui sait : semblable à la tour de Pise – les nouveaux-nés changent d’air à l’aide d’une chanson qui, musicalement, cherche un motif au danger voire au péril à suivre, …/… : tandis que vous lisez ce texte – est-ce nécessaire ? – d’où je pense que l’écrivain se réfugie au cœur du sujet – est-ce nécessaire ? – d’où je pense réellement que l’(h)auteur diminué de sa hache n’est qu’un petit mérite du règne animal, une résultante de l’économie et de la structure sociale des fourmis, abeilles & termites ; Continuer la lecture de « Diderot II3 – K »