On a dit que ne se lassent pas les secrets de mourir la nuit

I

On a dit que ne se lassent pas les secrets de mourir la nuit. Avec des spectres qui vacillent dans leurs yeux d’êtres désespérés à cause de leurs fardeaux sans décharge, ils sont malades ou revenants et emportent en ces heures électriques l’ardente convalescence des soirs d’automne, l’esprit arraché. Leur dépassement est un plaisir dans la peine. Leur calme se mêle aux voiles de la brume. Pleine à la tombée des minutes nocturnes, la rue les absorbe loin des réverbères.

On a dit, de l’abondance en toute chose, sa déroute qui somnole, dans le métro et, quand trop c’est trop, ces êtres glisseraient jusqu’au lit, vide, pour qu’ensuite, solennellement, la pénurie d’amour leur passât la main sur le visage, livide. Continuer la lecture de « On a dit que ne se lassent pas les secrets de mourir la nuit »